
La mort du roman : éternels débuts
Des fragments, une pensée en attente de partage, sans appartenance, s’élançant d’une impossibilité, dérivant d’une interrogative intuition à propos des éternelles mutations de la fin du roman. Une fin qui n’a pas eu lieu. La perpétuation du récit romanesque pour en repousser attente, imminence. Dans une histoire linéaire intuitive, la fin du roman naît dans l’immédiat passage du siècle, quelque part entre les années 1990 et 2000. Apogée terminal du post-modernisme, la fin du roman mime celle de la fin de l’Histoire, l’ouverture à la pluralité par la Chute du Mur, l’effondrement concomitant des grandes suites narratives. […]