m’ont mis terter cage ouverte
placage sac saccage mortuaire
koi moi ma gueule sous cagoule
sous-peuple qui se pique lourd
et roule avec moi la tass
s’enroulent koi les bleus leur ciel éteint le garrot la rouille plein le bras
savent plus faire les keufs
matraque et crache-crache ma gueule la bleue sur l’œil
commune communarde connarde la cocarde
l’unique de l’œil en moins
et le bédo sur
l’oreille la gauche en moins
derder koi c’est moi je rêve ma langue coupe-coupe et fume l’église et les flics
se fourrer les maîtres la poussière
sortir les kro les vaisseaux
mais n’extravague sous néant
et benzodiazépine ce que tu peux
pour trip pourtour d’entrailles qui crack sous colline ou sous acides
moi-ma-gueule-président-sans-dents vais en cercle jusqu’à l’oubli
fleuve en berne et y dégueule neuve
neuf fois m’y terre miteuse démissionne
le direkkkt koi ma sale gueule d’exode
l’exotique au direkkkt neuf heures moins une
le vingt heures qui te fourre vingt fois ma came rebeu jusqu’à l’hématome
vingt fois la pisse des colonies sur nerf optique
et coups de trique les bleus les loin
s’enfilent les sirènes avant les fourgons
mais fourgue la norme l’anormalité bicrave ton cul avant qu’on
me colle l’éthique ou l’étiquette
moi ma gueule je n’habite qu’en terminus ligne de brune
je suis tout entière à ma nébuleuse des lacrymogènes
protozoaire des mauvais trafics
avec ses tropiques tatoués sous les paupières
la rate explosée à tonfa
à donf sur les rondes et les tropismes
ratpi jamais finie et tarpé d’étoilée
koi moi la noiraude la maraude
la ratée coin coincer entre les dents la dentelle
j’emmerde dante et ses neuf putains de rondes
lui qui connaît que dalle au trente-sixième dessous de la chapelle
le parking et ses schlass plus brillants que l’orient
quand t’as ta dose ô ma descente
on se fout raide moi ma gueule le bazar d’antibrachial
le délire face à ce qu’il reste de quasar en nous
sous l’anthropoceci le capitalocela
joibour à la con
à la colle qui se met en cène
moi ma gueule je te fais du sale
de l’extinction de l’holocène dans ta face
sans barbus et sans traître
héroïsation de mes heures
jusqu’à ce qu’on renifle au cœur des choses
face à ceux qui me refusent la pièce pour le ou la taf
la suivante l’errance le long des pipes à crack
l’ouvre les lèvres avec
du kif un peu le rance la suée
et levant lévite lévitique
l’œil dans la tombe plus grand que tous les trous noirs
des speedballs à la place des pupilles
dilatées commac
en manque en coma
de lbd ou de libido
m’ont dit koi les keufs à koi ma gueule elle ressemble
bicot bicocotte la mi-meuf mi-chienne
et que koi moi ma gueule ça parle pas comme ça devrait
que ça parle derrière les périphériques
avec des manières sans-chic-chicots
urbi et orbi c’est pas michto la vie satellite
si j’aurais t’aurais koi t’aurais pas su la tainp
moi en culte moab d’époque
à la muette la daronne de toutes les bombes
sans si sans souci j’aurais si j’aurais su sué mes miettes
jeté au vent pissé contre et contre le mur
l’arrière ça tripe tripote contre le mur les mains
l’arrière-goût qui claque le coffre
coffrée pour comico jamais loin avec moi mon sexe des fractions
sexe rogné la rogne
et ça grogne au-dedans des cervelles les très blanches
division d’identité sans-dents et sans-sexe
ils disent koi les keufs avec leur matraque enfoncée dans mes soupirs
ils disent sur koi je dois vivre faire vivre et tapiner
sous-vie et sous-vide
ils disent komment et komment m’y mettre
ils disent koi et komment ils vont me mettre
les kondés moi ma gueule aux songes pourpres
je connais le secret des constellations et la cabale des cailloux
mais pourkoi il y a encore le drone plus bas que la mouette
au-dessus de la colline du crack son chant sorcière
spirale de grise ou d’idée fixe pour promesse du large
et la volaille qui continue à faire dire
et à faire fermer enfermer la vaste la vacante
ils disent pas ma gueule à ma gueule son trottoir
va me le faire plus loin
et moi d’esseulée je fais et le trottoir et la ville et le cosmos tout entier
type t tauri tapine
avec mes sœurs et mes mœurs grisailles
diptère de rien j’ai soif de mes clones
un peu cave la langue-langage généreuse
qui pourlèche ses shooteuses
se lèche les légionnaires sans peloton
les déglingués du piston
de koi se refaire la claque
pour un seul bifton
claquer le garrot sans pareil
ils koi ils pèlent dépècent pelotent la lopette
les rires toujours les rires et ça frappe entre les rires
les molaires en éventail ô ma descente tu t’en souviens
et le sang pour glu sur crâne
sous koi qui coagule
l’hémo l’héro plus dense que plasma quarks-gluons
le soir blédard connard
savent pas trop le genre où qu’il bascule le sexe
et frappent koi ma gueule par ma chatte hissée
drapeau menstrue autour du cou
c’est pas moi le sexe je suis la supernova aux mauvaises mœurs
crie koi sur les trottoirs je vais et je fais la rémanence de nos lumières
neuf fois les meufs inversées
zéro point neuf neuf poing coquarde dans ma gueule
blédarde connarde
l’hétéro le vilci et vide sa vessie
avant que je dévide mes tripes ma galette
eucharistie des putes
mon hétérocère du stellaire l’abîmé des petites gens
qui vacille neuf par dix-neuf para bellum lumen vide
qui vaque rien par dix fois la vitesse
et tube tubulaire pour faire bonhomme
du mec du vrai du lâche
tu lâches les paras dans tes ciels
sans géantes rouges pour faire la passe la messe
contre toute élégance les étoiles binaires vident leurs poches
les naines et leurs keums
leurs guns et leurs reums
et scintillent à nouveau tes nuits tes pulsars éteints
mon exobase ocre pour lame-lame la c
lamine les narines
free base de mes neurones
moi qui mâche qui machine moi moab ô mère
et mon amour d’intraveineuse là où ça peut
sovietwave la veine
way trop fast pour trip sous war machine
et mon congrès d’antique s’en souvient ma grève
le billot le billard et la débine
je mange mes cendres
et rumine l’aiguille jusqu’au neuf ceintures les débris
proto ou prolo la planète effondrée
rien de mon rien circumstellaire avant le premier métro
dernière passe passage à tabac la venelle
mise en ou à sac
de tiéquar sac de la rom
sur saccade droite et passage vide
droite d’extrême la milice palatine
sidi à l’os comme la petite l’histoire qui s’en revient
neuf ou trente-neuf plus trois le retour
la révolution et les camps
et la révolution des astres
encore un peu libre koi chelou ce stardust de mes azurs
faf et désastre trouve pas l’artère
comète des crimes mes muscles piquetés d’empyrée
under & underground & cie
d’empire ou du rab avec gunther et ses untermenschs
commode imperator du con la commodification comme et comme si commotion
rencontre troisième type de troisième kiss le kisdé file la clef la beigne
et je baigne moi k social en jus
ou kkkalibre ta
bpm ma gueule
suis flex
danse danse seule danse tout le soir et l’ère de planck
chuté-je
planquée déter avec mes disques d’accrétion
direkkkt les cieux mes en bas
mes bas filés
mes aïeux rebeu des autres
artena aux yeux pers
direkkkt droite gauche gyrophare droite et droite brune
gyrovague moi ma frappe moitié moite
mi-meuf mi-chienne sous-bourre sous-mâle
sur l’autre et l’autre rive sans âge koi l’esclave
l’enclave des clandés et des nuées
de oim mon visage mec mectonne t’étonne si la pilule je le porte haute
sous boutonnière la tox sa horse et ses hordes
la karba d’horreur faveur et vertu
tue la vertu la répu la faf
pour l’ouvre l’ouvreuse qui se rouvre sa veine
louvoie sur ou sur soir
peau brown-sugar
mi-noire mi-pute
et sans-terre sous-terter m’y mettre
ô zone zonarde ô marée marie mariejeanne
tout ça toussa pour oit matraque en croix
en creux de mes reins la hagra ça fout la sainteté au plus près de la lymphe
la suie sous les ongles
là suis rouge et mes ongles mon œil de bronze
un peu la moula au coin des mythes
la chimère a une gueule de tchoin
et l’écume de sphère en multiple du globule
multiplie l’image sa brûlure
celle qui traque avec l’arme la blanche
la traque à la carte le parti la matraque
contre le travail le trottoir
téci d’éternité
surseoir pleine la peine
et l’humble l’humide l’humiliation
la théorie des cordes pour se pendre
seul l’humus encore pour me répondre
pour me répandre ô les grands murs
la cloison de mon œil
percé
l’humeur schmitt sur ma face
face contre terre
sa garde droite gauche
garde haute l’extrême la droite
à vue ça tire ô la garde à vue
ma vue plus longue que l’éther l’éternité
mais koi moi ma gueule je vais je vois je vague
me pique avec de la matière noire
que ne vaincs-je
que ne venge
en arrière des grands murs
la nature est morte
et la sphinge somnole
la côte ouverte
au côté du siècle
et des seringues vides