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Blanche Acétylène

Blanche Acétylène
Le texte à pirater.
Le zine à brûler.
Le verbe à placarder.

26 novembre 1918

— Blanche Acétylène !

Vous tous ! — Mes beaux whiskys — Mon horrible mixture ruisselant jaune — bocal de pharmacie — Ma chartreuse verte — Citrin — Rose ému de Carthame —

Fume !

Fume !

Fume !

Angusture — noix vomique et l'incertitude des sirops — Je suis un mosaïste.

…« Say, Waiter — You are a damn'fraud, you are — »

Voyez-moi l'abcès sanglant de ce prairial oyster ; son œil noyé me regarde comme une pièce anatomique ; Le barman me regarde peut-être aussi, poché sous les globes oculaires, versant l'irisé, en nappe, dans l'arc-en-ciel.

OR

l'homme à tête de poisson mort laisse pendre son cigare mouillé. Ce gilet écossais ! —

— L'officier orné de croix — La femme molle poudrée blanche bâille, bâille, et suce une lotion capillaire — (ceci pour l'amour.).

— « Ces créatures dansent depuis neuf heures, Monsieur. » — Comme ce doit être gras — (ceci pour l'érotisme, voyez-vous.).

— alcools qui serpentent, bleuis, somnolent, descendent, rôdent, s'éteignent.

Flambe !

Flambe !

Flambe !

MON APOPLEXIE !!

N.B. — Les lois, toutefois, s'opposent à l'homicide volontaire — (et ceci pour morale… sans doute ?).

(.Harry James.)



Le 26 novembre 1918. Ô la putain de guerre, t’as raté Jack ! Voilà Vaché tout à sa fureur. Et avec lui, la blanche acétylène plein les narines, on se faufile parmi nos beaux whiskys, ça se pâme. Embrasements. Eh quoi, le siècle à la renverse.